Medellin, la deuxième plus grande ville de Colombie, appelé aussi, la ville de « l’éternel printemps », de par sa température moyenne de 22ºC toute l’année. Nichée dans une vallée à 1500 mètres d’altitude, entourée de montagnes et de verdures, nous découvrons une ville très agréable.

Si elle a connu un passé très violent lié aux cartels de la drogue, le décès de Pablo Escobar en 1993, a mis fin à la période de terreur. Aujourd’hui cette métropole a le vent en poupe et de nombreux Français s’y installent.

Notre magnifique boutique hôtel est situé dans le plaisant quartier d’El Poblado, quartier très animé surtout le soir, plein de restaurant branchés discothèques et bars.

Aujourd’hui, nous nous baladons à pied dans le centre-ville de Medellin, accompagnés de Manuela, notre excellente et charmante guide au français parfait. (elle a fait un an d’Erasmus en Belgique et a déjà beaucoup visité la France et l’Espagne notamment)

Nous prenons le métro, symbole important pour les Païsas. (Habitants de Medellin). Il est leur fierté car le seul en Colombie, même la capitale Bogota n’en a pas un. Il est aérien (car moins cher à construire) et c’est une véritable galerie d’art à ciel ouvert avec ses parcs, ses églises, ses places et petites rues piétonnes. Très propre et très bien fréquenté il est ouvert de 5h00 à 23h00.

Nous passons par le quartier administratif et le parc des lumières et voyons aussi la belle gare construite au début du 20-ème siècle, mais qui maintenant n’en est plus une. Quel dommage que la Colombie n’est pas continuée à exploiter le réseau ferroviaire ! cela aura été très utile pour relier les grandes villes (et ensuite les petites).

Passage par le palais des baskets, un superbe bâtiment qui appartient maintenant à la mairie où à l’intérieur il n’y a que des box/boutiques de sneakers de contrefaçon !
Aux deux derniers étages des très belles galeries d’art.

Nous nous rendons ensuite sur la place Botero, connue pour ses sculptures de bronze. Nom du célèbre peintre et sculpteur colombien, décédé ce 15 septembre 2023 à 91 ans à Monaco, ses restes furent ramenés en Colombie.

Ensuite nous prenons de la hauteur en téléphérique d’où nous apprécions la vue panoramique sur tout Medellin. Nous passons au-dessus des quartiers assez (voir très) défavorisés, ou les gangs d’extrême gauche et milices armées de droite se disputaient la zone de passage entre la cote pacifique et le panama pour les USA.

Puis nous prenons le bus pour l’ancien quartier qui était l’un des plus violent de Colombie : la Comuna 13.
Manuela nous explique alors sa terrible histoire entre les années 1980 et 2000 et sa cynique réputation est notamment liée aux affrontements de bandes armées rivales. (il y a eu jusqu’à 6000 morts par an juste dans les quartiers de Medellin)

Désormais devenu un quartier sûr, elle nous raconte comment, à l’initiative d’associations et des habitants, le barrio (quartier) a miraculeusement su renaître de ses cendres, notamment autour d’un collectif « Street Art ». Nous assistons d'ailleurs à une démonstration de breakdance.

Après nous être rendu par des escalators (programme pour « désenclaver les habitants du hauts de la colline) en haut du quartier devenu touristique Manuela nous emmène déjeuner sur les pentes, complètement en dehors de la zone touristique. Les enfants jouent dans les ruelles, il s’agit d’un coin « résidentiel ».

Nous nous arrêtons chez une dame, plat unique (avec soupe évidement), nous sommes juste nous trois, son père Mario en bas, nous sur la terrasse au-dessus avec le linge qui sèche sur les rambardes, moment hyper sympa et très authentique. Vraiment Top !

En repartant on s’arrête devant deux rappeurs d’improvisation qui, après leur avoir donné chacun 2 ou 3 mots en espagnol (Corazon, Francia, Colombia, Communa 13, Sergio, Felicidad, cultura, toxicos, 34 años), ils rappent en musique avec nos mots. Pas mal, pas facile avec ces mots là !

Fin de visite, nous rentrons via, bus et métro dans notre quartier animé d’El Poblado.

Merci Manuela pour toutes tes explications dans un français parfait et pour la découverte de cette ville, bien sûr chargée d’histoires criminelles liées au traffic de drogue et des cartels, surtout entre 1980 et 2000, mais qui vaut qu’elle soit maintenant visitée car très attrayante. Nous avons passés une très belle journée.


PS réponses :

TITI, les vins colombiens ne font la légende, il n’y a que dans la région de Villa de leyva qu’il est pas trop mal. Ce ne sont pas des buveurs de vins. Ils ont principalement de l’importation d’évidement Argentine et Chili.
Le Rum était pas mauvais, mais comme nous ne sommes pas des spécialistes, pas facile de le dire. Par contre notre « formateur », qui lui était un grand spécialiste nous a dit que les meilleurs en Amérique du sud étaient les Rum Vénézuéliens, pour info.

PIERRE, la Mariejeanne oui, mais uniquement dans le thé, chocolat et autres gâteaux.

APPLE, c’est MON chapeau pas celui de Christelle elle n’en veut pas (et j’insiste mais bon…) et il est en vraies fibres naturelles fabriqué à la main à quelques kms avant Jerico